Attendu depuis de longs mois (il avait été pour rappel teasé au printemps 2019 avec le single « Hollow »…. qui ne figure finalement pas sur l’album), ‘Porrima’, le nouvel opus long-format des Italiens de POSTVORTA – toujours chantres d’un post-metal/sludge/doom cinématique et résolument épidermique – vient de voir le jour en CD, K7 et Digital par l’intermédiaire des labels 22 Dicembre Records (La Cenere) et Sludgelord Records (COILGUNS, Fawn Limbs, Mireplaner…).

Le résultat ? Une œuvre aux atmosphères cinématographiques étouffantes, labyrinthiques et à l’ampleur comme la densité quasiment opératique. A la fois chirurgicale et féroce, elle oublie régulièrement toute aspiration contemplative (mais pas complètement non plus…) pour rouler sur l’auditeur et lui compresser les membranes auditives afin d’en extraire la plus infime émotion, déjà largement ébréchée au préalable par ses coups de boutoirs instrumentaux comme ses vociférations vocales sous haute tension permanente.

Un disque-fleuve (86 minutes de musique) usiné par leur compatriote Riccardo Pasini (Ephel Duath, Nero Di Marte, The Secret…) puis masterisé en Suède chez la référence du genre qu’est Magnus Lindberg (Cult Of Luna) convoquant les influences du groupe – on pense tour à tour à Breach, Cult Of Luna, Mono, Neurosis, Omega Massif, Rosetta ou Russian Circles – que l’on peut par conséquent se procurer en version physique ou numérique sur le shop Bandcamp du groupe mais également écouter en intégralité juste à la suite.

 

 

A propos de l'auteur

Big boss/grand-mamamushi, God(e) ceinture et mite en pull-over. (je fais aussi le café et les photocopies)

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