A peine quelques semaines après avoir torpillé en beauté le système des plateformes numériques avec leur single « Parasite » et alors que l’on attend patiemment un nouvel album, les Frenchies BRUIT ≤ et leur post-rock/ambientnéo-classique de classe mondiale enchaînent déjà avec un nouvel enregistrement, au format court cette fois (ainsi qu’un mini-film).

Un EP intitulé ‘Apologie du temps perdu, Vol. 1’ en forme de petite pause/intermède/respiration ambient créative, sorti en LP & Digital via l’incontournable Pelagic Records (envy, Lost In Kiev, Mono, PSYCHONAUT…) – qui s’était déjà chargé des versions physiques du chef-d’œuvre et par conséquent disponible en écoute intégrale juste à la suite.

Cet EP ambient est conçu comme une virgule entre notre premier album et le prochain, une parenthèse dans la course folle de notre monde. C’est une invitation à perdre son temps, comme si ralentir était la plus grande des urgences.

Pendant l’année écoulée nous avons eu la chance de traverser l’Europe pour faire vivre et grandir notre premier album sur scène. Soir après soir, nous avons essayé de repousser les limites de nos énergies individuelles et de notre son collectif. Nous avons vécu des expériences d’une intensité sonore, émotionnelle et physique que nous n’avions jamais imaginé vivre un jour.

Dans ce tourbillon frénétique il nous a semblé essentiel de trouver des moments pour s’arrêter, méditer, prendre du recul. Ces méditations musicales prennent la forme d’un EP ambiant dans lequel nous avons pu explorer librement l’idée de créer une musique refuge. (BRUIT ≤)

Petit bonus, le groupe a accompagné cet EP d’un court-métrage illustrant le morceau « Les Temps Perdus » (extrait dudit effort) et visible en intégralité en haute de l’article.

▲ La genèse du film vient de l’envie de mettre en scène des thématiques symboliques qui habitent notre musique, à savoir le rapport entre nature et culture, et l’équilibre – ou déséquilibre – qui réside entre ces deux notions. Les deux jeunes hommes ont tous deux trouvé refuge à leur manière dans des réalités qui les éloignent d’eux-mêmes.

L’objet du film est de s’intéresser à ce moment lors duquel les liens humains et familiaux les ramènent l’un comme l’autre à un rapport plus primitif à l’existence – une renaissance qui leur donne un cap vers un nouvel équilibre.

A propos de l'auteur

Big boss/grand-mamamushi, God(e) ceinture et mite en pull-over. (je fais aussi le café et les photocopies)

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