Flashback en 2019 : après un EP particulièrement saignant (‘Amen’) et deux albums (‘Mud’ puis ‘Place Noire’) qui ont imposé le groupe comme l’une des pointures de la scène rock/post-metal/post-hardcore/sludge hexagonale, sinon européenne, aux côtés des Breach, Cult Of Luna et autres Unfold, Death Engine se mettait en pause à durée indéterminée. On redoutait la fin de l’histoire, on l’ignorait alors mais on se trompait.

Début 2019, le groupe s’est arrêté. Une fatigue se faisait ressentir, nos rapports au sein du groupe étaient devenus tumultueux. J’ai commencé à me projeter sur autre chose, puis le confinement est arrivé. Comme tout le monde, je me suis retrouvé dans cette situation anxiogène, qui paradoxalement s’est avérée agréable. Un nouveau rapport à la temporalité s’est instauré.

J’ai réécouté ce que nous avions réalisé et j’ai eu l’impression d’avoir juste effleuré tout le potentiel de ce projet. Je ne pouvais pas rester sur cette immense frustration. Je me suis replongé dans la composition, avec l’intention de réactiver le groupe, appréhender les choses différemment, et sortir d’une spirale négative.

(Mikaël Le Diraison, chant/guitare)

Trois ans plus tard, le groupe refait surface au format quatuor et renforcé par la présence de Joris Saïdani, batteur de Birds In Row, invité derrière les fûts et annonce un troisième album intitulé ‘Ocean’, à paraître le 13 janvier 2023 en CD, LP  & Digital via Code Records, label fondé par les membres du groupe et Throatruiner Records (As We Draw, Cowards, Great Falls, Plebeian Grandstand, The Armed…).

Dans l’immédiat, Death Engine dévoile – en avant-première – un premier extrait dudit effort avec le clip du single « Leaden Silence » disponible juste à la suite.

« Leaden Silence » est un titre qui évoque ce double-sentiment d’impuissance et de culpabilité face aux graves évènements auquels l’humanité fait face, que l’on parle des guerres ou de la condition des migrant·e·s. Ou quand est présente l’envie d’agir pour sauver des vies, mais que les moyens pour y arriver sont absents.

[Photo d’illustration © Olivier Roisneau]

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Big boss/grand-mamamushi, God(e) ceinture et mite en pull-over. (je fais aussi le café et les photocopies)

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